Demain, j’aurai 31 ans. L’occasion de mettre par écrit ce qui me fait rire (jaune) depuis ces 12 dernier mois.
Car personnellement, j’ai pris en pleine face le mur des 30 ans. Pas parce que je suis plus vieille au regard de l’état civil, mais parce que j’ai accumulé en une année tout les bouleversements physiques qui te font dire que “ça y est, j’suis vieille“.
Selon son rythme et son hygiène de vie, selon que l’on ait eu des enfants ou pas, il y a un cap entre les 25 et les 35 ans qu’on n’a pas toujours l’occasion de bien observer.
Il arrive généralement de façon insidieuse et un matin, on réalise que ce n’est plus comme avant : qu’on a pris un coup de vieux (sacré ou pas, c’est à vous de voir :p).
Ça passe par l’énergie dont on dispose un lendemain de cuite, ou la capacité à avoir une bonne tête derrière une nuit blanche. Mais c’est aussi la taille des poches qui ornent notre regard au moindre coup de barre, à la fermeté d’une fesse qui ne fait plus de sport, ou encore à la capacité de perdre ou prendre du poids en fonction d’un petit ou d’un grand écart.
Personnellement, j’avais bien observé un manque d’endurance croissant depuis mes 26 ans mais là , l’année des 30 ans, j’ai l’impression d’avoir été rattrapée par une grande baffe temporelle. ^^
D’abord, j’ai découvert la gravité.
L’insidieuse force de la nature qui s’oppose à une paire de seins portée haute, ou à des fesses galbées qui dessinent un bel angle avec tes jambes.
Ensuite j’ai découvert la flasquitude.
Une texture, ou plutôt une non-fermeté qui envahit petit à petit ton corps en partant de la fesse pour envahir progressivement la cuisse, le ventre ou pire : les bras !
Et bien que j’ai arrêté de fumer il y a 11 mois, j’ai aussi découvert le teint gris.
Cette vilaine apparence de peau qui envahit le visage dès lors qu’on dort mal, qu’on mange mal ou qu’on boit un petit peu trop.
Et enfin, comble de l’horreur : j’ai découvert la cellulite qui reste avec toi toute l’année !!!
Moi qui crânait avec ma cellulite temporaire qui apparaissait puis disparaissait dès que je commençais à la traiter… me voici bien feintée (et déçue).
Tout ceci s’accumulant joyeusement avec mes complexes déjà présents et une prise de poids contre laquelle j’ai beaucoup de mal à lutter (alors qu’avant c’était tout de même plus simple à juguler).
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Image de la géniale Puluplulu – initialement créée pour illustrer cet article de Save My Brain
De fait… je peux vous dire que j’ai retourné mes routines beauté depuis plusieurs mois, et que je ne regarde plus du tout les crèmes fermeté ou anti-cellulite de la même manière.
Je dirais même que j’acquiers une expertise hors norme à ce sujet. Pareil pour les cartes de spas et de thalassos. Je lorgne maintenant avec ambition vers les soins et cure minceur et fermeté.
Preuve qu’on n’arrête jamais de se découvrir des affinités avec des soins qu’on considérais alors comme un peu superflus et super-cher-pour-ce-que-c’est. ^^
Si j’avais le budget, je ne vous cache pas que je repartirai direct en cure minceur aux thermes de St Malo. Et je signerais les yeux fermés pour la cure palpé-roulé de chez La Colline.
Mais voilà , j’ai pris de l’âge, et je n’ai pas de solution magique (comprendre efficace et pas chère) :-p
Alors pour le moment, j’en ris (jaune) et je fouille, je cherche, et je finis mes tubes de crème jusqu’à la dernière goutte.
Pourquoi je vous raconte tout ça ?
-Parce qu’admettre qu’on a du mal à se faire à ces changements, c’est déjà faire quelque chose à ce sujet.
-Parce que garder tout ça dans sa tête, c’est aussi travailler des complexes qui deviendront de belles névroses si on les couve assez longtemps pour ça.
-Mais surtout parce que je ne suis pas la seule à mal vivre le temps qui passe, et que la fatalité c’est de garder ça pour soi et de se sentir isolée.
En allant au spa ce week-end, j’ai entendu une conversation très intéressante entre deux copines en maillot de bain, qui se charriaient sur leurs fesses flasques. Elles rigolaient en pariant sur qui avait les pires fesses, et si elles étaient pires que celles des stars prises en flagrant délit de cellulite par les magazine people.
Dit comme ça, c’était très drôle à écouter, et je me suis pas mal reconnue en elles, toute planquée que j’étais derrière les casiers. Et puis l’une des deux est partie et l’autre est restée.
Se croyant seule, elle s’est regardée dans le miroir, à scruter ses fesses et a clairement fait la gueule en baissant les épaules. J’ai débarqué et son regard m’a clairement fait de la peine car derrière la déconne il y avait une tristesse qui confine au mal de vivre.
Elle a vite décampé quand elle m’a vu arriver, mais l’impression de malaise ne m’a pas lâché pendant les 3 heures que j’ai passé à barboter.
Personnellement j’ai la chance d’avoir un blog connu (ou reconnu) qui me vaut un paquet de produits à tester. Ce que je mets clairement à profit ces temps-ci.
Mais en ouvrant ce billet déprimant, il est surtout question de vous montrer que ce n’est pas du flan.
Si je teste des produit précis, c’est parce qu’ils me concernent. Et que si mes complexes sont vos complexes… alors mes solutions sont peut être vos solutions :p
Parce qu’on a beau en rigoler et en rire dans les commentaires… il n’est pas toujours facile de vivre avec des complexes.
Il faut juste apprendre à en rire, essayer d’agir ET se filer les bons tuyaux 😉
Promis, les prochains billets seront moins pathos 😉