C’est en regardant cet excellent montage que la question a resurgi… Les publicités pour cosmétiques peuvent-elles ne pas mentir ?
Quand j’emploie le mot “mentir”, je ne parle pas de tromper le consommateur pour lui nuire, mais “dire ce qui l’arrange”. Car, pour moi, les publicités cosmétiques ne mentent pas, elles “disent ce qu’elles veulent dire”.
Malgré des promesses chiffrées (en tour de taille, en durée d’efficacité, etc) on sait bien, au fond, que la vérité ne s’affiche pas souvent sur papier glacé. Les tests d’appréciation de consommatrices permettent de dire ce que l’on veut. Quant aux tests cliniques, ils sont déjà assez rares, mais il suffit parfois de tester le principe actif pour obtenir de jolis chiffres, alors qu’on utilisera qu’une partie infime du produit réellement testé…
Et c’est souvent ce qui me gêne dans le discours des responsables produits. Ils sont sincèrement convaincus, persuadés de la valeur des chiffres et de leurs résultats.
Pourtant, en face, je reste circonspecte… Il est si simple de s’accrocher à des chiffres pour affirmer que le produit marche. Mais ce résultat concernera-t-il l’utilisatrice lambda ou s’agira-t-il d’une fille sur mille ?
Je ne souhaite pas lancer une croisade anti-pub ou aligner certaines marques particulièrement connues pour ces pratiques, mais vous, qu’en pensez vous ?