C’est quoi ?
On appelle préservatif les dispositifs « mécaniques » qui empêchent l’échange de fluide, qu’ils soient à mettre sur la femme ou l’homme. On parle de capote/condom lorsque l’enveloppe est à mettre sur le pénis, ou de préservatif féminin si il est à introduire dans le vagin de la femme
Prix : A partir d’un euro les trois préservatifs masculins et 1,60 € le préservatif féminin (ou 8,70 la boite de trois)
Pour qui ?
Le préservatif féminin n’a rencontré presque aucun succès, en partie à cause de son aspect « tue l’amour ».
Mais les préservatifs masculins sont extrêmement utilisés. Ils sont faciles à se procurer, il en existe de toutes les formes, de toutes les couleurs et de différentes compositions. On peut les acheter sans ordonnance et leurs tarifs sont attrayants.
Ils sont recommandés pour celles (et ceux) qui ne suivent aucune contraception par ailleurs.
Le préservatif est le seul mode de contraception qui protège aussi des maladies (et infections) sexuellement transmissibles.
Comment ?
Le préservatif masculin se pose sur le pénis en érection avant tout pénétration (pas de « c’est juste pour se chauffer »). Lors de l’éjaculation il recueille le sperme sans en laisser passer. L’homme doit ensuite se retirer de sa partenaire en le maintenant à la base (pour que rien ne sorte) puis le jeter.
Un préservatif ne se réutilise pas (même « lavé »).
Le préservatif féminin se pose par-dessus l’entrée du vagin (sur les petites lèvres) puis se déroule à l’intérieur du vagin (avant toute pénétration). Il est possible de le placer plusieurs heures avant le rapport
En principe tous les préservatifs sont désormais lubrifiés. Si ce n’est pas le cas, il est conseillé d’utiliser un lubrifiant (qui soit compatible avec les préservatifs) en complément.
Quels sont les risques ?
Mal utilisés, les préservatifs rencontrent 14 % d’échec, parce qu’un préservatif mal posé ou réutilisé peut craquer. Une contraception d’urgence est alors préconisée.
Attention, chez certaines personnes les préservatifs en latex ne sont pas supportés (allergie au latex).
Les témoignages :
Par Chibi, Christelle et Audrey
Comment avez vous découvert ce mode de contraception?
Chibi : Je pense que c’est le plus connu au final et le plus utilisé même si son usage est plus souvent la protection contre les MST.
Chris : quand j’étais jeune j’avais plusieurs partenaires donc c’était une protection contre les MST d’abord avant d’être vraiment un mode de contraception.
A : J’ai grandi avec la génération sida, prévention au collège/lycée 😉
Pourquoi l’avez-vous choisi (plutôt qu’un autre) ?
Chibi : Concrètement je réagis mal aux Å“strogènes. J’ai essayé 2 pilules différentes très faiblement dosées à 18/19 ans (pour une régulation hormonale) mais je faisais de l’hypertension et des migraines avec.
Chris : j’ai commencé à prendre la pilule avec mon mari mais après avoir eu 2 enfants, j’ai remarqué que ma libido était plus forte sans hormone et que j’avais tendance à l’oublier. Nous avons donc opté pour le préservatif ne connaissant pas spécialement d’autres méthodes sans hormones.
A : C’est pratique. Par ailleurs, comme je ne suis pas en couple et que j’ai plusieurs partenaires, c’est le seul à me protéger d’éventuelles MST.
Avez-vous constaté des désagréments ?
Chibi : Forcément, mais plutôt d’un côté pratique : Le manque de spontanéité et de naturel., un sentiment de manque d’intimité et une contrainte pour le mec qui sent moins bien, même avec des préservatifs super fins
Chris : oui, plusieurs fois les préservatifs se sont craqués avec différentes marques mais toujours dans la même position. Résultat pour le dernier : un petit bébé à naître bientôt (dans notre cas ce n’est pas un désagrément mais je le précise quand même).
A : Moins de sensations et une tendance à la sécheresse vaginale au bout d’un moment.
L’utilisez vous conformément aux instructions de la notice?
Chibi et Chris : Oui !
A : Oui (même si il n’y a pas forcément retrait immédiat)…
Dernière question: Aviez vous essayé d’autres modes de contraception et pourquoi en avoir changé?
Chibi et Chris : oui, on l’a évoqué plus haut.
A : J’ai pris la pilule pendant 4 ans mais j’ai eut une baisse de la libido, et c’est plus contraignant et plus cher (ce n’était pas remboursé à l’époque, j’étais en micro dosée). Je me méfie aussi de ce cocktail d’hormone. Mais je compte essayer le stérilet.