C’est quoi ?
Les pilules sont des comprimés hormonaux à prendre une fois par jour.
Il y a plusieurs types de pilules et de très nombreuses marques disponibles.
On distinguera les pilules combinées (avec œstrogène et progestatif) et les micro-pilules (avec un progestatif).
Prix : de 10 à 38 € les trois plaquettes
Pour qui ?
Parce que la pilule est la plus ancienne contraception française, c’est aussi la plus connue et souvent la référence universelle des jeunes filles, de leur mère et de leur médecin de famille. Du coup il n’y a pas vraiment de « cible » pour la pilule.
La pilule peut être prescrite avant même la début des expériences sexuelles pour régler les cycles, diminuer les douleurs menstruelles ou la durée des règles (voire pour réguler les cycles hormonaux et régler certains problèmes indus, comme les acnés sévères). Ce qui vaut aussi pour les femmes ayant déjà une vie sexuelle…
Les pilules micro-dosées sont conseillées aux femmes qui ne veulent pas d’œstrogènes puisqu’elles ne contiennent que du progestatif.
Comment ?
Les pilules hormonales :
Les pilules combinées sont des contraceptions hormonales qui distribuent chaque jour un œstrogène et un progestatif (ça coupe l’ovulation, ça empêche la « nidification » et ça limite l’arrivée des spermatozoïdes).
Parmi elles on distingue des pilules monophasiques (tous les comprimés de la plaquette contiennent la même dose d’hormones), et des pilules biphasiques ou triphasiques (la plaquette contient deux ou trois types de pilules sur la plaquette qui se relayent lors de l’utilisation de la plaquette et miment un cycle naturel).
Selon la marque, la plaquette peut contenir 21 ou 28 comprimés. Dans le cas des 21 comprimés la femme prend une pilule par jour puis s’arrête pendant 7 jours avant de commencer une nouvelle plaquette. Dans le cas d’une plaquette à 28 comprimé la femme enchaîne les comprimés chaque jour et continue sur une nouvelle plaquette à la fin de la première ; les 7 derniers comprimés de la plaquette sont en fait des placebos, c’est à dire qu’ils ne contiennent pas d’hormones, mais leur prise permet de ne pas perdre le compte ou d’oublier de reprendre la pilule à la fin des 7 jours.
L’oubli : On peut oublier de prendre un cachet, mais il faut le prendre dès qu’on réalise l’erreur. Si la prise se fait plus de 12 heures après l’horaire habituel une seconde méthode de protection sera nécessaire pendant tout le reste du cycle (jusqu’à 3 jours après les prochaines règles).
Les pilules micro-dosées :
Ce sont des comprimés qui contiennent de faibles doses d’hormones progestatives et ne contiennent pas d’Å“strogènes.
C’est une contraception hormonale qui distribue en continu un progestatif (ça coupe l’ovulation, ça empêche la « nidification » et ça limite l’arrivée des spermatozoïdes).
La plaquette contient 28 pilules à prendre chaque jour.
L’oubli : On peut oublier de prendre un cachet mais il faut le prendre dès qu’on réalise l’erreur. Si la prise se fait plus de 3 heures après l’horaire habituel une seconde méthode de protection sera nécessaire pendant tout le reste du cycle (jusqu’à 3 jours après les prochaines règles).
Certaines marques permettent parfois de rallonger le délais d’oubli à 12 heures car elles ont une action sur l’ovulation, mais il est nécessaire de vérifier cette information en consultant la notice.
Dans tous les cas, les règles arrivent entre le 22e et 28e jour, mais il est possible de les empêcher en commençant une nouvelle plaquette au 22e jour (en enchaînant les plaquettes). A l’origine la pilule était conçue pour éviter les règles, mais les femmes n’apprécient pas forcément de ne plus être réglées, c’est donc à chacune de faire son choix.
Quels sont les risques ?
– En cas de diarrhée ou de vomissement, la pilule peut ne pas être assimilée (rejet ou « non digestion »). La plus grande prudence est alors de mise : optez pour une seconde protection en renfort.
– La prise de certains médicament réduit l’efficacité de cette contraception (le pharmacien/médecin est censé demander quelle est votre contraception, mais mieux vaut lire les notices quand même)
– C’est une contraception hormonale, chez certaines personnes il y a des effets indésirables (maux de tête, nausée, augmentation mammaire ou changement de poids).
– Dans le cas des pilules micro-dosées il y a des effets indésirables chez certaines personnes comme des saignements et règles irrégulières.
-La pilule peut être contre-indiquée pour les femmes qui ont accouché récemment, qui ont des problèmes sanguins, de diabète, etc. Il faut absolument vérifier avec un médecin que vous n’avez pas de contre-indications médicales.
Les témoignages :
Par Galliane (www.alombredesmurmures.com), Isabelle, MissMaylis (everythinglovely.canalblog.com) et Lindsay (http://futilitesesquises.unblog.fr/)
Comment avez vous découvert ce mode de contraception ?
I : Je suis sous pilule depuis presque toujours car on me la prescrite jeune pour lutter contre l’acné (au Roaccutane) quand j’étais adolescente.
MM : Oh c’est un classique. Ma maman a pris la pilule pendant longtemps et c’est le premier contraceptif proposé quand on est jeune.
L : En fait je suis allée voir la gynéco de ma mère à 17 ans pour des problèmes de règles douloureuses et de pilosité bien gênant. Et elle m’a prescrit la pilule.
G : Je teste la toute nouvelle pilule “bio” Qlaira. Elle est sensée diffuser le bon dosage d’hormones, à la fois d’Å“strogènes et progestérones, en fonction du rythme naturel du cycle menstruel.
Après avoir testé un paquet de pilules et avoir eut des mésaventures avec le stérilet je cherchais une alternative à la Cérazette (qui me coupait complètement la libido et me provoquait une sécheresse très désagréable, sans parler de la prise de poids). Je suis tombée sur un article en ligne d’un magazine de santé.
Pourquoi l’avez-vous choisi (plutôt qu’une autre) ?
G : Parce que je n’avais pas trop de choix. Les capotes ça saoule, les spermicides c’est pas glamour, je ne supporte pas les pilules en général (donc pas d’implants non plus).
J’allais tester l’anneau quand je suis tombée sur cette pilule “nouvelle génération”.
L : Ben c’était celle que le médecin m’a prescrite.
MM : J’ai comparé. J’ai testé l’anneau mais je n’arrive pas à m’y faire, ça me perturbe. Pour l’implant j’ai entendu parler d’effets secondaires pas très glam. Le stérilet je suis mal renseignée mais il me semble qu’on ne le propose pas aux femmes n’ayant pas eu d’enfants. Et pour finir, les préservatifs me paraissent trop contraignants dans ma relation durable, pas forcément fiable et surtout niveau sensation je n’aime pas (mais je n’ai pas testé toutes les sortes non plus).
I : Ca me semblait le plus simple, avec une contrainte de quotidienneté à laquelle on s’habitue.
Avez-vous constaté des désagréments ?
G : Pas avec cette nouvelle pilule, au contraire ! Des règles très courtes, quasi inexistantes, pas de prise de poids, plus de sécheresse et le grand retour de la libido !
Un peu de migraine les deux premiers mois, mais c’est passé.
I : OUI ! Je suis en train de changer car depuis un an, la pilule me procure des migraines (des vraies) de l’arrêt de la pilule jusqu’à la fin des règles. Insupportable donc.
MM : Non pas vraiment à part le fait qu’on risque de l’oublier. A vrai dire quand j’ai commencé à prendre la pilule ça a été plutôt positif: règles régulières, douleurs atténuées, j’ai pris des seins (et j’ai apprécié!).
L : aucun, mis à part au début pour être régulière dans la prise des cachets
L’utilisez vous conformément aux instructions de la notice (quand il y en a une…) ?
G, I et L : : oui !
MM : Oui oui oui! J’ai même arrêté de fumer récemment pour dire que j’y colle plutôt pas mal maintenant, à la notice.
Dernière question : Aviez vous essayé d’autres modes de contraception et pourquoi en avoir changé ?
G : J’ai tout essayé avant et après mes grossesses, avant et après mes mésaventures avec le stérilet. Je supporte très mal les hormones de synthèse et je déteste la contraception locale. J’ai tout essayé sauf l’anneau…
I : J’ai essayé une première fois le stérilet après ma première grossesse. Je n’ai pas voulu en prendre un aux hormones à cause de mes migraines déjà présentes de façon moins régulières qu’aujourd’hui. J’ai eu très TRES mal pendant un mois après la pause puis régulièrement en période de stresse (parce que je stresse du ventre, c’est à dire que mon ventre se contracte quand je suis stressée).
Je l’ai fait enlever deux ans après pour retomber enceinte. Mais à chaque fois que je consultais un médecin ou spécialiste d’un autre secteur, il semblait tiquer parce que je portais un stérilet alors que je n’avais qu’un enfant. Je pense que ce n’est pas encore dans les moeurs et qu’on est resté avec les idées que cela peut rendre stérile.
Aujourd’hui, mon gynécologue me fait changer en douceur : pendant trois mois, on essaye une pilule minidosée comme le serait le stérilet Miréna avec des hormones. Si ce moyen me convient, on pausera le stérilet à la fin des trois mois.
La pilule mini dosée me stresse un peu car il n’y a plus qu’une heure de délai pour la prise et que je ne me couche pas à des horaires si réguliers. Mais je suis prête à faire un effort pour me guérir de ses 10 jours de migraines qui deviennent invivables.
MM : Comme dit plus haut j’ai déjà testé l’anneau contraceptif, parce que ma gynéco en avait reçu en promotion et m’en avait filé un pour que j’essaye. A l’époque j’étais sous pilule remboursée (la première que je prenais Daily G, a dose variable selon la période du cycle, que j’ai changé à cause de l’augmentation de mon taux de cholestérol) et je n’ai pas continué parce que l’anneau est vendu environ 17euro/mois (non pris en charge) et c’était un peu cher pour moi.
En plus ça me perturbait cet anneau, j’avais peur de mal le mettre, de le perdre (aux toilettes et pendant les rapports).