Je sais, entre les orages d’été et les pluies automnales de ces derniers jour,s le sujet de mon article peut faire sourire. Mais je pense qu’il est au contraire très utile de procéder à ce petit check-up, car à jongler avec les nuages on va se trouver bien démunies quand l’insolation sera venue :p
Je ne suis surement pas la seule à jouir d’une peau de rousse et de tous les menus problèmes qu’elle suppose. Car si on est peu sujette aux boutons et que l’épiderme a un grain très fin, cela suggère surtout une grande pâleur (avec ou sans taches de rousseur) et une légère intolérance au soleil. D’où un cache-cache continuel avec l’ombre dès qu’il fait beau. En règle générale on a de toute façon le droit à un beau coup de soleil en début de saison (je ne suis pourtant restée que 10 minutes en terrasse) et à l’écran total le reste de l’été. Je vous avouerai que personnellement je m’efforce d’éviter aussi les séjours balnéaire et ses tentations du bronzage…
Car bronzer avec une peau de rousse c’est quasi impossible… L’écran total étant de rigueur, à moins de certaines précautions :
A commencer par la préparation.
Dès qu’on entre au moins de juin, qu’un séjour au soleil soit prévu ou pas, je me lance en quête de complément alimentaire spécial soleil. D’habitude je pars sur des trucs classiques comme oenobiol, mais cette année j’innove pour Doriance dermo nutrition. Les capsules améliorent la tolérance au soleil (premier effet recherché dans les compléments alimentaires pour soleil) mais aident aussi au maintient de l’hydratation de l’épiderme.
Comme chaque année on verra en fin de saison si les résultats sont là . Vu que je n’ai pas prévu de séjour au soleil je me contente d’une capsule par jour (j’en ai pour deux mois avec mes deux boites).
Vous pouvez aussi opter pour une séance de 5 minute d’uv une fois par semaine (pendant un mois max), mais préférez les salons où on ne vous proposera pas plus car c’est un gage de sérieux.
Ça ne dispensera pas de crème solaire, mais ça habituera votre peau à une partie du rayonnement solaire. Car si on n’attrape pas de vrais coups de soleil en cabine (parce qu’il n’y a pas d’UV-B), on s’inonde par contre d’UV-A qui sont responsable du vieillissement de la peau. C’est une solution à n’utiliser que ponctuellement pour les peaux pâles ayant besoin d’une préparation…
Ensuite protection.
Et là encore on ne transige pas : la peau de rousse c’est de l’écran total… même quand on espère un hâle de bonne mine, il ne sert à rien de descendre en dessous du 40, la peau est trop fragile pour supporter ça à long terme (je ne vous parle pas de cancer de la peau hein… vous êtes suffisamment briefées la dessus).
L’année dernière j’ai essayé Uriage qui a très bien fonctionné mais qui n’est pas très agréable à étaler (crème pâteuse). J’ai aussi tenté la crème bio Lavera mais je n’ai pas du tout été convaincue. Pour cette année j’ai été équipée comme une killeuse par la marque Avène. Au programme :
- Lait très haute protection (50spf) dans le sac à main tout le début de saison. Ça me permet de me mettre en terrasse ou dans les parcs avec les copines sans emmerder tout le monde avec mon besoin d’ombre. Et je suis passée à une texture lait pour l’étaler rapidement (ni vue ni connue). D’ailleurs il est à noter que les laits Avène ne sont pas trop liquides, ce qui évite les coulures et taches.
- Lait haute protection (30spf) pour le Chéri. Bien que celui ci ait une peau très claire, il bronze bien mieux que moi et peut ainsi profiter d’une protection moindre après que la peau ait conçu un hâle de protection. Car passé le premier tube haute protection qu’il partage avec moi, sa peau s’est un peu adaptée au rayonnement solaire et il abandonne l’écran total pour du plus léger bien. Mais attention, avec un peau de rousse je ne descendrai jamais en dessous du 40spf (et encore)… Peau blanche n’aime point le soleil !
- Stick à lèvres Avène “haute protection” ( 30SPF). Car on l’oublie souvent mais les lèvres sont aux premières loges pour souffrir du soleil (peau très très fine avec tendance au dessèchement). Certes on a l’air ridicule avec les lèvres blanches pendant 5 minutes, mais je trouve ça préférable au badigeonnage régulier d’un stick à lèvres après le dessèchement, surtout qu’avec le rayonnement solaire il n’est pas conseillé de passer de la graisse sur une surface fragile (ou alors il faut trouver un stick hydratant avec protection solaire). Et c’est aussi un bon petit truc à avoir dans le sac à main pour en mettre discrètement sur le bout du nez quand on n’a rien d’autre sous la main. En dessous de l’indice 30spf, il existe des solution transparentes, mais un indice 20 vous obligera à l’utiliser toutes les 20 minutes…
Enfin hydratation :
Avoir protégé ne suffit pas, surtout si on oublie de remettre la crème toute les 3/4 d’heures (et je parle d’expérience). Donc après le soleil je traite aussi. D’abord en rafraichissant la peau après l’exposition soit par une douche (à ne pas négliger en quittant la plage ou la piscine) ou avec un brumisateur (Avene ou Uriage, l’un et l’autre sont très bien). Lorsque la peau sort d’une exposition ça permet de couper court à une brulure éventuelle.
Ensuite en hydratant avec application, soit avec un bon coup de biafine (si le coup de soleil a déjà fait des dégâts), soit avec un lait pour le corps spécial peau sensible ou très sèche (la crème Uriage a mes faveurs en cas de petits problèmes de peau, sinon le lait pour le corps Coslys). Mais surtout, on n’oublie pas qu’avec des crèmes on ne retourne pas se mettre au soleil, car elles sont parfois photosensibilisantes !
Je m’apperçois que je vous ai fait une vraie tartine de conseils, j’espère ne pas vous avoir saoulé :p Mais face au soleil et avec une peau très claire il n’y a pas de vraies autres astuces que la prévention et la protection. La rousseur de peau (pas forcément celle des gens à cheveux roux) ne permet aucun relâchement sans une prise de risque à long terme, alors autant apprendre à faire attention consciencieusement pour éviter le port du teeshirt obligatoire à la plage et se permettre de faire un peu comme les autres !