Texte écrit il y a de cela plusieurs mois et publié malgré tout avec plaisir :p
Encore une semaine de passée et une nouvelle paire de chaussures achetée. Là où, autrefois, je compensais mes états d’âme par l’achat d’une boite de macaron, je décompresse désormais par l’achat de chaussures. Je ne sais pas trop comment c’est arrivé, surement à cause de l’absence d’une paire de chaussures correctes lors de mon arrivée sur Paris (correctes pour les critères parisiens…).
Depuis c’est devenu une vraie manie. J’ai d’ailleurs acheté des étagères pour ranger celles ci au lieu d’accumuler les boites. Or, je crains que ça n’ai aggravé le problème. Car dès que le meuble est plein c’est “la star académie des chaussures“. J’applique la règle établie tacitement avec mon chéri : “quand une paire de chaussures rentre, il faut qu’une autre sorte“. Histoire de ne pas se faire envahir par les chaussures, je revend donc régulièrement des modèles en occasion. Et dois avouer que c’est “presque” aussi jubilatoire que l’achat de la nouvelle paire ! On sort tout le monde et chacun subit les joies du casting pour voir qui va rester, qui va sortir.
Parce que je suis consciente qu’il y en a trop, mais que je suis incapable de résister à l’envie d’acheter une nouvelle paire. Du coup je revend celles qui n’ont pas satisfait aux conditions du choix et … j’en rachète d’autres… (Puisque des places se sont libérées dans le shoesing, cela appelle de nouveaux modèles à venir remplir ces espaces vides).
Et c’est un cercle infini où j’accumule les chaussures à revendre.
Enfin, pour la peine j’accumule une collection très select “d’accessoires pédestres” que je ne revendrais pour rien au monde. Au début je me disais qu’avec un peu de chance, quand j’aurais intégralement rempli mon shoesing de belles pièces, je ne m’arrêterais là et je ne pousserais surement pas le vice à  racheter un autre meuble. Mais… même avec de belles pièces censées guérir du désir d’avoir plus beau (comme les Louboutin) et bien je trouve toujours une nouvelle occasion de craquer.
Il y a des consultations psy pour les shoes addicts ?
Bon vous aurez compris que je grossis le trait, si je veux vraiment m’arrêter je peux (enfin je crois). D’ailleurs ces temps ci je sature un peu, et en prévision des prochaines soldes j’ai bien envie de faire un tri et de mettre en vente les modèles que j’ai le moins porté cet année. A voir donc…