Dans 8 articles, je “fêterai” les 1 000 articles publiés sur ce blog.
Mille articles.
Pour près 6 ans de blog, 22 800 commentaires, 20 000 liens entrants, 5 évènements, 7 récompenses, une vingtaine d’articles presse, 3 télés, …
Mais aussi mille articles, sur un blog qui n’a pas été mis à jour depuis le mois dernier !
Un paradoxe, pour quelqu’un qui est en train d’annoncer un cap qui marque habituellement la bonne santé d’un projet.
Depuis que j’ai quitté le freelance pour reprendre un travail salarié (il y a 3 ans) MonCôtéFille a pris du plomb dans l’aile.
Son rythme de publication est ainsi passé d’un article par jour (voire 2) à 1 ou 2 par semaine.
Et depuis la fin d’année dernière, c’est la Berezina : le dernier article date ainsi d’il y a 28 jours !
Il y a plusieurs raisons à cela, et si je n’ai pas répondu aux mails que vous avez envoyé sur ce sujet, c’est que je n’avais ni envie de justifier, ni envie d’expliquer.
Je vais bien, même si tout n’a pas été facile dernièrement.
Le blog n’est pas “fini”, j’ai juste décidé de ne plus en faire un “axe” de ma vie quotidienne.
Aujourd’hui j’en ai assez de considérer les publications comme un devoir (envers les lectrices, envers les efforts déjà faits, envers les attachés de presse, envers les statistiques, ...)
Ce blog (et son grand frère) font complètement partie de mon identité.
Mais s’ils en ont été l’un des moteurs principaux à un moment, je n’ai plus envie de me laisser phagocyter par ce que j’ai construit avec.
Lorsque j’ai fait une pause l’été dernier, j’avais réalisé que mon rythme de vie était plutôt étrange en comparaison à ce que vivent les “non-blogueurs”.
Je fais, certes, des rencontres passionnantes, des découvertes différentes, des voyages… Mais au final, c’est comme si j’avais un second travail.
Un travail qui me passionne autant que le premier, mais un travail qui s’invite chaque weekend et chaque soir.
Un travail récompensé par des lecteurs, des commentaires, des amitiés, des découvertes de produit ou des aventures extraordinaires… Mais un travail qui prend du temps.
Or, depuis un mois, je me recentre.
Je découvre le plaisir de “ne rien faire” le soir.
Je mesure ce que représente un “vrai” weekend de 2 jours (sans passer l’une des deux journées à prendre des photos et rédiger des articles).
Je réalise aussi qu’il est finalement très simple de prendre le temps de déjeuner avec des copines ou de prendre un verre avec des collègues au lieu de fréquenter les présentations presse et les soirées-blogs.
En me “libérant” des contraintes que je m’étais moi même fixées, j’ai l’impression d’avoir trouvé un nouveau souffle.
Depuis un mois j’écris toujours mais je ne publie pas ici. J’ai vendu plusieurs de mes articles à des magasines et je stocke des articles pour MonCôtéFille.
Pour quand “j’aurais envie” ; quand j’aurais “la tête à ça”.
Je veux conserver la spontanéité et la liberté des sujets.
L’envie de vous répondre, de surprendre, de discuter ensemble, de débattre.
Et pour le moment c’est sur Instagram et sur la page Facebook que je me sens la plus libre.
J’ai envie de m’exprimer sans y mettre les formes (les photos, l’analyse, la rédaction, la relecture).
MonCôtéFille n’est pas mort, il a juste envie de prendre son temps et de publier “quand ça lui plait”.
Pour quelqu’un qui n’avait pas envie de se justifier, j’ai fini par vous faire tout un billet.
Mais je crois que l’essentiel y est.