J’adore fouiller dans les vieux magazines et les journaux d’époque. J’ai l’impression de prendre une machine à remonter le temps et de m’immerger dans une époque délicieusement désuète.
En l’occurrence, ce sont les brocanteurs qui m’offrent la plupart de mes “voyages dans le temps”, en emballant mes achats dans d’antiques papiers journaux. Grâce à ces emballages, je m’offre de cette lecture rétro au combien savoureuse et anecdotique.
De fait, le journal qui rembourrait l’un des petits sacs vintage que j’ai achetés cet été m’a donné envie de vous faire ce petit article… de façon à partager avec vous cette jolie réclame sur un produit minceur :
De nos jours, le comité d’éthique publicitaire aurait déjà bondi sur les responsables de la marque pour qu’ils prouvent les allégations cosmétiques et “Anti-graisse” dont il est mention dans la publicité… 😉
Mais, ce que je retiens surtout, c’est ce premier paragraphe qui se veut plutôt confident et pas vraiment commercial…
Une façon plutôt courtoise de faire de la publicité, aux antipodes des publicités qui vous apostrophent et qui vous stigmatisent comme celle dont je parlais dernièrement.
Ça n’empêche pas le reste du texte d’être de la réclame pure et dure, mais j’apprécie le charme suranné de cette publicité et la courtoisie de son propos pourtant critique.
Est-ce qu’on pardonne à la réclame parce qu’elle est vintage, ou est ce le ton du texte qui se distingue de nos publicités actuelles ?