J’en ai déjà parlé par ici, et j’en ai aussi parlé par là , le bio c’est un de mes grands dadas. Je m’y suis mise il y a six ans par conviction paysanne et écologique. Et puis je m’y suis totalement inscrite quand je me suis retrouvée célibataire et libre de dépenser/consommer comme bon me semble. Ajoutez les problèmes alimentaires d’il y a dix mois et vous comprendrez que je fais attention à ce que je mange.
Mais le bio de nos jours ce n’est pas qu’une question de nourriture. La cosmétique bio a ainsi pas mal percé. D’où ce petit article pour remettre les choses en place.
Parallèlement au AB alimentaire, on trouve trouve surtout le label éco-cert. Ce label donné par un organisme privé garantit une réelle pratique du respect de l’environnement tout au long de la chaîne de production, le respect du consommateur et une valorisation des substances naturelles de qualité écologique supérieure. Il s’applique aussi bien aux cosmétiques, détergents, textiles, produits d’agriculture et parfum. Le truc c’est que je n’ai pas trouvé de norme claire sur leur cahier des charges. Ca indique un impact minimum sur l’environnement et les êtres vivants, mais j’ignore si ça concerne le cycle de vie intégral de l’objet. Accessoirement, ce cahier des charges est connu pour être très strict sur l’intérêt du développement durable, mais autorise les test sur animaux des produits non finis (en gros comme la législation actuelle en France).
Parallèlement, l’organisme “éco-certâ€, qui attribue le label éco-cert, attribue aussi un autre label au cahier des charges plus important et destiné avant tout au cosmétique : le label “cosmétique bioâ€. Ici il est question d’une charte appelée COSMEBIO. Les produits bio (label vert) contiennent donc 95 % d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle, 95 % des plantes sont bio et 10 % du produit fini sont bio. Le label de couleur bio, quand à lui, fait chuter son cahier des charges à 95 % d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle, 50 % des ingrédients végétaux sont bio et 5 % du produit fini sont bio. (Voila pourquoi je ne présente pas le label bleu qui, pour moi, est un label de transition).
Enfin il existe un label que je connais moins bien : celui des “cosmétique certifé naturel“. Dans la langue de Shakespeare c’est le label BDIH : “Certified natural cosmetic†. Visiblement ce label récompense les produits finis n’utilisant que les 690 composants reconnus par BDIH. Ceux ci sont d’ailleurs d’origine naturelle, issus de techniques d’extraction douce et testés sur des volontaires humains ou sur des cellules. En gros, à y réfléchir, c’est bien là la rolls du label de cosmétique. Finalement je vais peut être allez zieuter ça de plus près dans mon magasin bio.
Vous retrouverez aussi des produits Nature et Progrès en non alimentaire car, si leur charte est la même, il existe des cahiers des charges techniques différents entre alimentation et non alimentaire.
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