La devinette beauté n°20 n’était pas forcément des plus faciles : lorsque l’on voit cet objet terreux pour la première fois, il n’est pas simple d’y reconnaitre un rouge à lèvres.
Car oui, ce petit objet de terre cuite est bien un rouge à lèvres ! Objet plutôt antique et très artisanal, il s’agit en fait de terre ocre qui, une fois mouillée, révèle ses pigments rouges que l’on prélève du bout du doigt ou d’un pinceau avant de les poser sur les lèvres.
Les rouges à lèvres en terre sont aussi appelés rouges à lèvres berbères ou Aker Fassi dans les boutiques bio
C’est ultra simple finalement, et plutôt efficace… si on ne cherche pas une tenue à tout épreuve 😉
Le pigment est d’un rouge puissant (rouge coquelicot) mais il ne tient guère car il migre autour des lèvres et les déshydrate au passage…
Si j’en ai en ma possession, c’est parce que les mordues de cosmétique bio l’ont remis au goût du jour et qu’on les trouve de plus en facilement en boutique. (Dire qu’il y a 5 ans j’ai du en chercher pendant plus d’un mois avant de mettre la main dessus sur le site de Mlle Bio !)
Pourtant, je dois dire que je ne l’utilise jamais car, contrairement à un rouge à lèvres contemporain, il n’a aucune vertu si ce n’est ses pigments.
Adieu confort des lèvres, hydratation et j’en passe et des meilleures…
Je préfère donc faire appel à des rouges en stick qui m’apportent un confort et du soin, en plus des pigments. On peut d’ailleurs en trouver des “bio” ou “naturels” de plus en plus réussis, que ce soit chez UNE ou chez Lavera !
A titre indicatif, on peut aussi s’en servir comme blush mais il faut bien hydrater sa peau avant, le travailler en l’émiettant et en le diffusant au pinceau kabuki juste après la pose de l’hydratant, tant que la peau est encore légèrement grasse.