De ma folle adolescence, je conserve des souvenirs un peu honteux quant à mon style de fringues, de makeup ou de parfums. Car même si j’assume encore l’association baggy/crop top/mascara vert, je frémis de malaise quand je croise certaines ados qui sortent avec peu ou prou la même chose -_-‘
Par contre même si je n’avais aucune culture du chic et du monde du luxe, je me rappelle avoir admiré les créations de Paco Rabanne. Parce que la robe en métal Paco Rabanne, vous m’excuserez du peu, c’était quand même un truc de fou ! A la fois esthétique, créative et en plein dans l’air du temps. Et toute minette qu’on était, on avait toutes repéré LA robe (et ses déclinaisons) dans les magazines ou clips.
Mais petit à petit, tandis que je me sensibilisais à la mode et la beauté, la créativité et la notoriété de M. Rabanne ont décliné.
Une apocalypse ratée et 20 ans plus tard, je me suis retrouvée blogueuse beauté tandis que le nom de Paco Rabanne revenait péniblement sur le devant de la scène… par les parfums ! *sigh*
Autant vous dire que j’avais beaucoup de bienveillance pour cette “licence”, puisque le monsieur était en quelque sorte une madeleine de Proust.
Le premier carton (One Milion) a été d’une fulgurance éclatante au sein des parfumeries. D’un coup le nom de Paco Rabanne a fleuri partout. Il faut dire qu’on retrouvait là tout l’univers Rabanne, mais remis au gout du jour autour d’un jus moderne et pétillant.
Ensuite quand Black XS pour elle est sorti, j’ai apprécié l’univers qui enveloppait ce jus mais surtout sa composition en elle même. Un parfum floral, excessif et profond. Dommage qu’il n’ai pas été plus reconnu à sa sortie !
Et puis… il y a eu le tant attendu Invictus.
Je me rappelle encore des spots de teasing qui préparaient ce lancement…
Il y avait du mâle, des mots puissants, quelques notes de musique entêtantes et l’ombre d’un parfum bien viril mais séducteur.
J’etais conquise d’avance, ou en tout cas très intriguée.
Sauf que…