Patyka, j’ai connu il y a longtemps : c’était l’une des premières marques bio à vouloir s’extirper de l’aspect soixante-huitard des cosmétiques bios. Avec leurs bouteilles vert citron et leur discours volontairement ludique, ils sortaient du lot et ont été parmi les premiers produits bios distribués dans des enseignes conventionnelles. Voir un shampoing bio débarquer au Monop’, ça m’a fait un choc la première fois. Et malgré des parfums encore trop présents, j’ai vite adhéré à leur marque.
Pourtant, Patyka s’est fait de plus en plus discret jusqu’à disparaitre de ma vue il y a un an. Juste reflet d’une couverture presse et d’une distribution moins dynamique.
Mais c’était sans compter le rachat de la marque et le renouveau qui a soufflé sur les produits. Tout a été retravaillé. Au point qu’ils m’ont complètement perdu avec leurs nouveautés.
La gamme populaire a été mise de côté dans un premier temps pour retravailler les produits sélectifs. Évidemment, j’ai adoré leur approche des gammes, entièrement axée sur l’efficacité et le plaisir d’utilisation.
Chaque produit de la gamme Absolis est disponible en plusieurs parfums et actions. On peut ainsi choisir entre 3 parfums et 2 textures pour l’hydratation du corps, et les gammes visages se déclinent pour peaux sèches, mixtes ou normales. Une gamme luxueuse a même été développée spécialement pour les peaux matures (Biokaliftin).
Pourtant… j’ai un problème. Car à repenser, ré-habiller et recomposer les produits, on a propulsé les produits sur du haut de gamme avec les tarifs qui vont avec.
Alors oui c’est très beau, c’est enivrant, agréable et ça ne dessèche pas la peau. Mais à 35 € le lait pour le corps, même avec un flaconnage plus gros que la normale (250 ml), c’est excessivement cher. Je fais déjà l’énorme effort d’acheter mes soins capillaires bio à 28€ (ce qui peut paraitre démentiel, j’en conviens) mais à 28 € le gel douche Patyka, il a beau sentir divinement bon, je ne pense pas suivre.
J’ai donc saisi la perche qu’on me tendait et je suis allé poser quelques questions à la marque pour qu’on m’explique tous ces changements.
Mais en attendant de vous présenter cette interview, il y a une chose que je veux absolument vous montrer. Car si les produits restent bios avec des formulations qui vont de 10 à 90 % d’ingrédients biologiques, ce sont les packagings qui m’ont vraiment impressionné.
D’une part, comme chez d’autres groupes cosmétiques, les flacons ont été redessinés pour réduire de 30 % leur poids en plastique. Mais, par un ingénieux système de pliage, les emballages sont désormais sans aucun de point de colle et présentent la particularité d’avoir des infos imprimées directement dans l’écrin. Et ça, non seulement c’est beau, mais c’est aussi rudement intelligent. Chapeau :