Ca fait longtemps que je ne vous ai pas parlé de poids et d’alimentation.
J’en avais fait mention en 2011, quand j’ai décidé “pour la première fois de ma vie” de perdre du poids. A cette occasion  j’avais perdu et stabilisé 9 kilos, avec l’appui d’un nutritionniste et de la méthode CONTROL. #paspeufiere
Ensuite mon poids est resté très stable pendant 1 an et demi.
Pourtant, si je me décide aujourd’hui à écrire un article dédié, vous vous doutez bien qu’il y a anguille sous roche !
Car mon poids est finalement devenu un problème…
J’utilise le mot problème mais je n’y mets pas de tonalité péjorative.
Je me dis juste qu’en faisant mon coming out sur le sujet, ça me permettra de poser les choses une bonne fois pour toute, et admettre que ce sujet me pèse, bien que j’y travaille !
Et oui : je fais ma blogueuse egocentrée qui a besoin de coller des mots et faire des articles pour avancer 🙂
C’est aussi l’occasion de vous annoncer deux articles à venir, où je vous présente deux méthodes qui ont marché pour moi, et auxquelles je voudrais apporter du crédit.
Eventuellement je pourrais aussi vous parler, en en rigolant, de quelques solutions qu’on m’a proposé et qui furent de jolis échecs. A l’occasion je pourrais d’ailleurs vous parler de mes lectures sur le sujet (où on navigue, là encore, entre du tout et du n’importe quoi).
Mais bon, je suis encore en train de mettre le chariot avant les boeufs.
Laissez moi donc vous raconter…
Les faits :
En général mon poids de forme est de 82kilos. C’est au dessus d’un IMC 25, mais en même temps je fais 1m78 et ça me fait osciller entre un 105-95-105 ou 95-90-95
Y a pas de quoi fouetter un chat, sauf si je dérape à partir de ça… Or , j’ai dérapé. Deux fois déjà et je m’accroche comme je peux pour ne plus déraper.
De fait, j’ai pour ambition de rejoindre péniblement les 78kilos (seuil de l’IMC en dessous de 25).
Le truc qui me chiffonne, c’est que ce fameux 78, c’est un peu un graal chez moi.
Car je n’ai JAMAIS fait ce poids, en dehors d’une période de dépression il y a maintenant 10 ans.
Pourtant c’est le pallier que me recommande la médecine actuelle ; pour que je sois dans la norme et que je ne prenne pas de risque avec ma santé, je devrais faire moins de 78 kilos.
Pourtant quand je lis des bouquins comme “j’ose balancer les régimes et trouver mon poids de forme” d’Alexandre Lefevre, je me demande si je dois chercher ces fameux 78 kilos. Certes je me sens bien mieux dans l’habit qu’est mon corps quand je pèse entre 80 et 82 kilos que lorsque je pese entre 82 et 83,5 kilos. Il y a vraiment une différence de confort et de ressenti. Pourtant pour descendre sous les 80 kilos, il y a beaucoup d’effort et d’inconfort par rapport au naturel.
Lorsque je note quotidiennement ce que je mange (dans une application comme MyFitnessPal), je vois bien que je peux manger à ma faim (et même me faire plaisir) tout en tombant sous les 80 kilos, à moyen terme.
Pourtant, passé quelques semaines… j’en ai marre. J’adore le contrôle de datas et les jolis diagrammes de santé connectée, mais je n’aime pas me contrôler et faire attention plus de 3 semaines.
Résultat… je stagne entre 82 et 83 et je dérape si je ne fais pas attention sur le moyen terme.
Analyses du problème (de “poids”)
De coup, vous l’aurez compris, 82 kilos ce n’est pas tant un souci pour moi.
C’est l’envolée qui peut partir de là qui m’inquiète et me fait viser un objectif plus bas.
Les 2 dérapages que j’ai pu expérimenter ces dernières années ont transformé mon “envie de minceur” en “objectif sanitaire” (et peut être en début de manie :/ )
Ces problèmes de poids, ça c’est fait petit à petit, sans que j’y sois vraiment attentive.
La balance a commencé à prendre 1 kilo par ci, par là , et puis un jour, l’addition s’est fait toute seule !
1 + 1 + … + 1 = 11-12 kilos sur la balance.
Oui. Carrément. Plus de 10 kilos ma bonne dame !
Bien sûr, on a vu qu’on s’arrondissait. Le chéri, malgré toutes ses feintes politiques de haut de niveau, a tout de même laissé entendre qu’on avait plus la ligne de nos 20 ans. Mais on ne cherche pas (trop) à savoir, et on arrive à se détourner l’attention.
Et puis un beau jour de 2014, alors que j’avais (de façon tout à fait charmante) détourné les yeux, je me suis vue, par hasard, au détour d’une photo.
Et là , GROSSE prise de conscience !
Car j’avais beau avoir acheté des fringues un peu plus larges chaque année… j’avais gardé dans ma tête ma corpulence de 2011.
Or, quand on en arrive à se demander “tiens, c’est qui la grosse sur la photo”, ça vous fait un sacré choc !
C’est un peu comme une vitre teintée qui se brise, et qui vous force à admettre qu’en fixant votre attention sur 2 petits kilos par ci ou par là , on n’a pas vu les 3 tailles de vêtements gagnées en un vingtaine de mois.
Bref…
Bonjour marasme et boulimie compulsive lors de l’acceptation.
Bonjour aussi les couinements infantiles et pas du tout réalistes qu’on chouine dans l’épaule de sa moitié.
A base de “chui trop grosse“, “mais qu’est ce que j’ai fait ?” “pourquoi tu m’as rien dit ?”  “j’me déteste“.
On était en PLEIN dans le cliché de “la fille”, et si je n’ai pas honte de le dire, je dois dire que je déteste me laisser aller à ça :p
Et du coup, je me suis reprise en main depuis le printemps de l’année dernière.
Et alors ?
Aujourd’hui, je peux dire que le retour à un poids acceptable est réussi. Grâce à deux étapes dont je vous parlerai bientôt.
Mais je suis toujours à la limite…
Prête à retomber dans la bouffe réconfortante et incapable de descendre sous l’objectif des 82.
Les aléas de ma vie actuelle expliquent aussi cela.
Mais je serais curieuse d’avoir d’autres témoignages sur cette question d’IMC difficile ou impossible à atteindre.
Comment surveillez vous votre poids, vous ?